Vocabulaire funéraire

Fleurs de cimetière

Catafalque

A l’origine, le catafalque est une estrade funéraire, supportant le cercueil, érigée provisoirement ou définitivement dans une église. Le terme provient de l'italien catafalco, signifiant échafaudage. Dans l'architecture baroque le catafalque est couronné de dais en pierre ou bois.

Plus simplement le catafalque était un coffrage de pièces de bois qui dissimulait le cercueil durant la messe de funérailles, il était lui-même couvert par un drap noir ou violet. Ce meuble était propriété de la paroisse, du conseil de fabrique ou d'une confrérie.

De nos jours, le terme est davantage utilisé pour définir du plateau situé au-dessus du caisson réfrigéré dans le véhicule funéraire, sur lequel on dépose les fleurs et hommages.

Cavurne

On appelle cavurne, un petit caveau, accueillant une ou plusieurs urnes contenant les cendres d’un défunt. Cette sépulture est placée en pleine terre dans un cimetière. Le cavurne est l’équivalent du caveau, mais dans le domaine cinéraire.

Cénotaphe

Il s'agit d'un tombeau vide. Un monument élevé à la mémoire d’un mort (du grec Kenos : vide et Taphos : tombeau). A ne pas confondre avec un monument aux morts

Columbarium

Le columbarium est un espace, le plus souvent situé dans un cimetière, où sont déposées les urnes funéraires contenant les cendres des morts. Il s’agit de cases superposées et fermées par une plaque.  L’endroit permet aux proches de se recueillir et d’honorer leurs défunts après une crémation.

Concession

Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière. Il peut s’agir d’un caveau, d’une tombe ou d’un cavurne dont il est possible d’acheter l'usage mais pas le terrain (qui demeure communal). La concession peut également prendre la forme d'un emplacement réservé aux urnes funéraires au sein d'un columbarium.

La sépulture ou le monument funéraire, c’est-à-dire la partie extérieure visible, appartiennent aux familles.

Les concessions sont mises à disposition par la mairie et peuvent varier dans l’usage et la durée, selon chaque commune. Elles peuvent être de plusieurs natures :

  • Les familiales pour accueillir plusieurs membres d’une même famille.
  • Les nominatives où seuls certaines personnes sont définis par le concessionnaire (le propriétaire de la concession).
  • Les individuelles qui n’accueillent qu’une seule personne

L'acte de concession précise qui sont les bénéficiaires ainsi qu’éventuellement les ayants-droits (les personnes pouvant être inhumés au sein de la concession), ainsi que la durée.

Il existe différentes concessions :

  • Les temporaires qui varient de 5 ans minimum à 15 ans maximum.
  • Les pérennes qui sont de 30 ans, de 50 ans ou perpétuelles

Corbillard

Un corbillard est un véhicule dans lequel on transporte les défunts au cours des rituels funéraires, entre le lieu où se fait la cérémonie funéraire et le lieu d'inhumation ou de crémation.

Au Moyen Âge, des bateaux à fond plat faisaient la navette entre Paris et Corbeil pour apporter des denrées et des matériaux de construction. Ils étaient appelés corbeillards. Lors de la grande épidémie de peste, ces bateaux servirent à évacuer les morts et le terme resta aux véhicules funéraires.

Le corbillard ancien pouvait être, selon la taille des communes ou des paroisses, et en fonction de l'importance du rituel funéraire, soit une simple charrette à bras, poussée ou tirée par des hommes, soit un véhicule plus important, à quatre roues, avec un baldaquin plus ou moins orné, tiré par un ou plusieurs chevaux. Dans les pays occidentaux, le corbillard était peint en noir, couleur du deuil, avec éventuellement des ornements blancs (croix, larmes, etc.), argentés ou dorés. Le corbillard et les ornements blancs étaient parfois utilisés pour les jeunes enfants.

La tendance des véhicules automobiles actuels est de remplacer le noir par un gris foncé. Le blanc est interdit. Lors d’un transport de cercueil, ce dernier ne doit pas être apparent. Il en existe de 3 sortes : pour les transports avant mise en bière (munis d’un caisson réfrigéré), pour les transports après mise en bière et les mixtes.

Corbillard

Crémation

La crémation est une technique funéraire visant à brûler et réduire en cendres le corps d’un être humain décédé. Elle est autorisé en France depuis 1887. Les protestants l’ont accepté dès 1898 et par la religion chrétienne depuis 1963 (par Vatican II).

Elle a une dimension sacrée et les cendres peuvent ensuite faire l’objet d’un rituel. Depuis quelques décennies dans les pays occidentalisés, la crémation se réalise dans un crématorium. Le corps est placé dans un cercueil et celui-ci est déposé dans un appareil crématoire chauffé à 850°C ou plus. C'est la chaleur, plus que les flammes, qui réduit en cendres le cercueil et le corps. La crémation dure environ une heure et demie.

Les cendres peuvent être conservées dans une urne qui sera déposée :

  • dans une sépulture ou scellée dessus
  • dans un colombarium
  • dans un cavurne

Les cendres peuvent également être dispersées :

  • dans un jardin ou un puits du souvenir, au sein d’un cimetière
  • en pleine nature, dans un endroit qui ne soit pas aménagé
  • en mer, à plus de 300 mètres des côtes

Les cendres peuvent aussi être immergées à 6 kms des côtes au plus près

Sous certaines conditions très strictes, les cendres peuvent être inhumés à domicile, sur décision du Préfet notamment.

Crématorium

Les crématoriums sont tenus de posséder des filtres (régulièrement contrôlés) pour que seule la vapeur d’eau s’évacue à l’air libre. Aucune pollution, aucun gaz ne s’échappe.

Enfeu

Un enfeu est une niche funéraire légèrement inclinée ou à fond plat qui est généralement réservé aux nobles. Cette niche est pratiquée dans un édifice religieux permettant de recevoir la représentation d’une scène funéraire, un tombeau ou un sarcophage.

Pour abriter un tombeau, un enfeu est dans ce cas une niche ménagée dans un mur. L’enfeu désigne l’espace où un tombeau est emboîté dans l’épaisseur du mur d’une église, cimetière ou également d’un édifice religieux.

Épitaphe

Un épitaphe (se traduit littéralement du grec « qui célèbre sur un tombeau ») est à l’origine la dernière parole d’une personne sur terre. Même si ces personnes sont parties depuis bien longtemps, leur épitaphe les rappelle à notre souvenir. Il s’agit tantôt de plaisanteries sur la nature de la vie et de la mort, tandis que d’autres sont plus sérieux et nécessitent la réflexion. Bien souvent, les épitaphes ont une portée philosophique ou spirituelle. Ils sont parfois presque une signature.

De nos jours, un épitaphe est une inscription funéraire, placée sur une pierre tombale ou un monument funéraire. Cela peut être un objet donné à une civilisation comme signe de paix.

En littérature française, l'épitaphe est aussi un genre littéraire rimé : c'est surtout ce que l'on aimerait inscrire sur la pierre tombale de quelqu'un que l'on admire, ou, au contraire, que l'on n'apprécie guère. Supposée être inscrite sur le tombeau lui-même, une épitaphe peut commencer par ci-gît ou par la formule plus moderne ici repose ou par leur pluriel ci-gisent et ici reposent.

Exhumation

L'exhumation consiste à sortir un cercueil ou les restes du défunt d'une fosse ou d'un caveau. Elle est soumise à une autorisation et des règles très strictes. Elle peut être demandée par la famille du défunt (réduction des corps) ou elle peut avoir lieu à l'initiative de la mairie (non-renouvellement ou abandon de concession) ou de la justice dans le cadre d’une enquête. D'autres raisons juridiques encore peuvent être invoquées (transfert de corps, suite à une profanation…)

Fosse commune

Avant tout, il faut savoir que les fosses communes n’existent plus depuis Napoléon. Il a édicté une loi en 1804 interdisant ce type de mise en terre et il a imposé les concessions, afin que chaque corps soit enseveli individuellement.

 

Donc à l’époque, une fosse commune était un grand trou creusé dans la terre ou une tranchée, destiné à y entasser plusieurs cadavres. Les notables étaient essentiellement enterrés sous le pavement des églises ou dans des sépultures individuelles mais les indigents, qui n’avaient pas les moyens financiers ou qui n’étaient pas reconnus comme « importants » aux yeux de la communauté, étaient entassés dans les fosses communes.

 

Elles étaient plutôt occupées par des pauvres, des morts non identifiés tués lors de catastrophes par exemple, d’épidémies, de guerres ou de révolutions.

De nos jours, la parcelle spécifique qui portait le terme péjoratif de « carré des indigents », a été remplacé en 1991 par la dénomination « division à caveaux de terrain commun ».

En France, c'est donc l’emplacement (attribué par la mairie) où sont enterrés des personnes défuntes  -de façon individuelle- auxquelles leurs proches ne peuvent offrir une sépulture et des obsèques, les corps non réclamés par les proches, et les cadavres non-identifiés.

Cinq ans après l’inhumation, les corps sont exhumés et déposés dans un ossuaire ou envoyés au crématorium le plus proche afin de libérer des places pour de nouveaux défunts. Dans le cas d'une crémation, les cendres sont en général dispersées dans le puits du souvenir de la commune.

Inhumation

L'enterrement ou inhumation est un rite funéraire pratiqué dans la majorité des cultures, consistant pour l'essentiel à l'enfouissement d'un cadavre, ou d'un cercueil le contenant, dans le sol ou dans un caveau aménagé dans le sol. Il est pratiqué dans les 6 jours maximum qui suivent le décès avec la participation de la famille proche, des amis et autres relations du défunt, après certains rites dans un lieu de culte ou suite à une cérémonie civile, dans un lieu généralement public, à savoir un cimetière.

En France, le terme « enterrement » est employé ordinairement pour définir les funérailles (même parfois quand il s’agit d’une crémation). « L’enterrement » proprement dit (à savoir, la mise en terre) est appelé « inhumation ».

Une fois le cercueil (contenant le corps du défunt) descendu dans la fosse, celle-ci est rebouchée et la zone est aménagée sous forme de tombe, selon les habitudes et modèles en usage localement. En Europe chrétienne, la tombe est souvent une lourde pierre tombale ou un petit monument plus élaboré qui recouvre la fosse, tandis que les tombes des pays anglo-saxons sont plutôt de simples croix plantées dans une parcelle de pelouse.

Jusqu'à la fin du xviiie siècle, dans de nombreuses paroisses françaises, l'inhumation était faite (pour les plus nantis et/ou les plus dévots) dans le sol même de l’église, en dépit du manque de place, de la fréquence des épidémies et des interdictions réitérées en raison des risques sanitaires pour les fidèles assistant aux messes et autres offices.

Les enterrements dans le cimetière avaient un caractère moins sacré, et étaient le sort réservé aux étrangers à la communauté ou aux paroissiens dont la piété ou la vertu n'étaient pas considérées comme un modèle. Au sein du cimetière lui-même, tous les endroits n'étaient pas équivalents pour y pratiquer une inhumation, la fosse commune était le lieu le moins bien considéré puisque - comme son nom l'indique - le défunt, privé de tombe individuelle, était juste placé parmi ceux qui l'avaient précédé et avec les ossements retirés des tombes.

Cette pratique d’inhumation au sein de l’église même est complètement interdite de nos jours.

Jardin du souvenir

Voir sous « Puits du souvenir »

Levée de corps

La levée du corps est l'action de déplacer le corps d'un défunt après sa mise en bière depuis le lieu où est déposé le cercueil, généralement la chambre funéraire vers le véhicule des pompes funèbres qui emmènera le cercueil vers le lieu de la cérémonie, de l'inhumation ou de crémation.

La levée du corps, annoncée par le maître de cérémonie, sonne la fin du recueillement et la fermeture définitive du cercueil.

Avant la fermeture, les proches peuvent venir déposer des objets dans le cercueil pour l’accompagner : fleurs, lettres, bijoux, etc. Cette étape revêt ainsi une forte valeur symbolique. Une fois le cercueil fermé par les vis notamment mais par la pose de scellés également, il ne pourra plus être ouvert sous aucun prétexte.

Mausolée

Bâtiment ou monument imposant et généralement majestueux qui contient un corps. En synonyme, on appelle également cela une chapelle funéraire.

Mise en bière

La mise en bière est l'opération qu'effectuent les pompes funèbres en plaçant le corps d'un défunt dans son cercueil, avant sa fermeture puis la levée du corps.

À l’origine, la bière était la civière placée sous le corps de la personne décédée et qui –comme le linceul– était souvent enterrée dans la fosse. Étymologiquement, bière est issu du vieux français bëra « civière » et est attesté en ancien français avec le sens de « brancard pour porter les morts » cf. allemand Behre « civière ». Par extension, durant les grandes épidémies de peste, il a aussi été donné aux charrettes sur lesquelles l’on entassait les morts pour les conduire au bûcher.

La civière −planche sur laquelle on portait le mort− lui était fréquemment laissée comme couche; le même mot désigna par la suite le cercueil de bois, sépulture des gens simples, opposé au sarcophage, sépulture de pierre des plus fortunés.

La mise en bière est bien, littéralement, la mise en cercueil, sans rapport aucun avec la boisson maltée du même nom !

Monument aux morts

Un monument aux morts est un monument (comme son nom l’indique) érigé pour commémorer et honorer les soldats, tués ou disparus par faits de guerre mais cela peut inclure les personnes civiles mortes pendant cette période. Une liste des personnes tuées est généralement inscrite, voir gravée dessus.

Il en existe de plusieurs types :

  • les cénotaphes (voir définition), généralement dans le centre d'une ville ou d'un village ou même à proximité de l’église), mais qui ont aussi été, après la Première Guerre Mondial, élevés dans les entreprises, les écoles, les foyers fréquentés par les disparus de leur vivant.
  • les mémoriaux, monuments nationaux élevés sur les champs de bataille où les cimetière militaires abritent les tombes de soldats, parfois de centaines de milliers d'entre eux.

Pompes funèbres

Les entreprises de pompes funèbres sont chargées de l'organisation des obsèques d’une personne décédée.

Lorsqu'un décès survient, les proches du défunt font appel à une entreprise de services funéraires, qui va définir et organiser avec eux les obsèques (inhumation ou crémation), le choix du modèle de cercueil, la date des funérailles, le lieu de culte éventuel, etc.

Les entreprises de pompes funèbres peuvent être publique un service de la mairie ou bien une entreprise privée.

Puits du souvenir

Face à une augmentation du nombre de crémations et compte tenu de la loi du 19 décembre 2008 interdisant aux familles de conserver une urne dans une propriété privée, les cimetières doivent faire face à de plus en plus de demandes concernant les lieux de mémoire comme le jardin du souvenir où peuvent reposer les cendres.

Les communes de plus de 2000 habitants doivent ainsi depuis le 1er janvier 2013 aménager un espace cinéraire dans leur cimetière comprenant un columbarium et un jardin du souvenir, appelé aussi espace de dispersion.

Le jardin du souvenir est un espace dédié à la dispersion des cendres. Son utilisation est gratuite car ce dernier s’apparente au Terrain Commun pour l’inhumation.

Cependant, il est nécessaire de demander l’autorisation à la mairie du cimetière de la commune pour pouvoir procéder à la dispersion.

Encore appelé « Jardin du Souvenir », il est dédié à la dispersion des cendres, et à leur disparition.

La mise en place d'un puits de dispersion des cendres est réalisable au moyen d'un dispositif de dispersion souterrain surmonté d'une grille métallique galvanisée masquée par des galets ou des rocailles.

Scellés

Les scellés sont un dispositif permettant de garantir qu’un contenant, en l’occurrence le cercueil, n’a pas été ouvert depuis leur pose.

Traditionnellement, les scellés sur les cercueils sont en cire cachetée. A l’aide d’une flamme, on fait fondre la cire sur les vis du cercueil (au pied et à la tête) et on y applique un cachet en métal. Le cachet est celui de la commune lorsque les scellés sont effectués par la Police ou le Maire, ou celui de la société de pompes funèbres.

Les scellés sont posés sur les vis du cercueil avant toute crémation mais également lors d’un transport où le cercueil doit changer de ville, par exemple entre la chambre funéraire et le cimetière.

Services extérieurs

En décembre 1904, dans le contexte de la loi de séparation entre l’Église et l’État, le monopole des funérailles (initialement organisées par chaque paroisse) est attribué aux communes. Cela devient donc un « service extérieur à l’église » des pompes funèbres. La cérémonie conservant le titre de service intérieur à l’église, puisque le déroulement s’effectue à l’intérieur du lieu de culte.

Il s'agissait donc de permettre des enterrements laïcs ou dans des rites autres que ceux des religions antérieurement reconnues dans le cadre du concordat.

Les communes ont donc toujours la responsabilité d'avoir des cimetières ouverts à tous les défunts, sans distinction. Mais depuis 1993, elles n'ont plus le monopole de l'organisation des opérations funéraires. Celles-ci peuvent être gérées par des entreprises privées.

Thanatomorphose

Ce mot comprend le terme « Thanato » issu du grec ancien qui signifie « Mort » et « morphose » qui veut dire « action de prendre une forme ». Ainsi, il s’agit des modifications visibles que la mort provoque sur les organismes. 

Le fait que le corps ne soit plus alimenté en oxygène, le cœur, le cerveau et les systèmes nerveux cessent de fonctionner, les cellules ne se régénèrent plus et se dégradent progressivement, vers la rigidité puis la lividité cadavérique.

Thanatopraxie

La thanatopraxie, appelée aussi soins de conservation est le terme qui désigne l'art, la science ou les techniques modernes permettant de préserver les corps de défunts humains de la décomposition naturelle, de les présenter avec l'apparence de la vie pour les funérailles et d'assurer la destruction d'un maximum d'infections et micro-organismes pathologiques contenus dans le corps des défunts.

Dans la grande majorité des cas, il s'agit de limiter provisoirement le processus naturel de la thanatomorphose qui se met en œuvre dès le décès survenu, qu'on appelle communément putréfaction. Certaines confessions (musulmane, israélite, orthodoxe et bouddhiste notamment) s'y opposent par principe religieux, sans avoir force de loi dans les cas visés par les règlements de santé publique (uniquement pour un rapatriement vers certains pays). En France, si la thanatopraxie est réalisée par un service extérieur aux pompes funèbres, ce dernier doit proposer la liste des thanatopracteurs de la région avec leurs tarifs.

L’Egypte ancienne utilisait le terme d’embaumement. Ce mot est encore courant au Royaume-Uni, au Canada et aux États-Unis.

La thanatopraxie est une pratique distincte de la taxidermie. La thanatopraxie préserve l'intégrité du corps humain (hors fluides), alors que la taxidermie recrée la forme d'un animal en utilisant uniquement la peau et certains éléments de la créature.